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 Lannes -aurait-il prévu son nom par avance....

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Anachronix
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Anachronix


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MessageSujet: Lannes -aurait-il prévu son nom par avance....   Lannes -aurait-il prévu son nom par avance.... EmptySam 29 Déc 2007 - 19:43

En 1796, il s'engage en tant que simple soldat dans l'armée d'Italie. Le 15 avril 1796, Bonaparte le remarque au cours de la bataille de Dego, où Lannes s'illustre dans un combat acharné à la baïonnette pour la prise de cette ville. Il est nommé peu de temps après chef de brigade par Bonaparte. Il prend le commandement d'un régiment de grenadiers et est le premier à passer le Pô, aux environs de Plaisance, puis à la bataille du Pont de Lodi, 10 mai 1796, s'avance en tête de ses troupes, sur le pont contre l'artillerie autrichienne. Il fait preuve encore une fois d'un courage exemplaire au cours de la bataille de Bassano du 7 septembre. Il est blessé le 15 septembre à Governolo et Bonaparte demande ensuite à ce qu'il soit réintégré dans son grade de général de brigade.
Le 14 novembre 1796, Bonaparte remarque encore une fois le courage de Lannes au cours de la bataille du Pont d'Arcole où Lannes bien que blessé remotive les troupes mises en difficulté par les Autrichiens et lance une contre-attaque, qui permet d'éviter que Bonaparte soit fait prisonnier. Il totalise lors de cette bataille trois blessures.
Pour le remercier, Bonaparte lui remet le drapeau que le corps législatif a envoyé à Bonaparte en l'honneur de la victoire et l'accompagne de ces termes :
Citoyen Général, le Corps Législatif a voulu honorer l'armée d'Italie dans son général. Il y eut un moment, aux champs d'Arcole, où la bataille incertaine eut besoin de l'audace des chefs. Plein de sang et couvert de blessures, vous quittâtes l'ambulance, résolu de vaincre ou de mourir. Je vous vis constamment au cours de cette journée au premier rang des braves. C'est à vous d'être le dépositaire de cet honorable drapeau qui couvre de gloire les grenadiers que vous avez constamment commandés.
Le 14 janvier 1797, Jean Lannes est présent à la bataille de Rivoli alors que sa convalescence n'est pas terminée, il continue ensuite par la prise d'Imola. Bonaparte lui confie ensuite une mission diplomatique dans les États pontificaux avec la mission d'y rétablir l'ordre. À son retour, il est nommé en 1800 à la tête de la Garde consulaire.
Article détaillé : Bataille de Montebello (1800).
Un scandale financier conduit à son éviction en 1802. Il est ensuite l'un des maréchaux de la grande promotion de 1804, aux côtés, entre autres, de Soult, Ney, Murat, Davout et surtout Augereau, son ancien mentor à l'armée qui est resté son ami.
À partir de 1805, le maréchal Lannes commande le 5e corps de la Grande Armée à la tête duquel il s'illustre notamment à Ulm, Austerlitz, Iéna, Pultusk et surtout Friedland.
Appelé en 1808 dans une guerre d'Espagne qui lui fait vite horreur, il prend Saragosse avant de laisser son commandement à Suchet pour rejoindre en 1809 le 2e corps de la Grande Armée dans la guerre contre l'Autriche.
Alors qu'il est sur le point de vaincre les Autrichiens près de Vienne à Aspern-Essling, il reçoit l'ordre de s'arrêter par suite d'une rupture du ravitaillement. Il prend de nouvelles dispositions et s'assied sur un rocher. Un boulet vient le frapper à l'endroit où ses genoux sont croisés. Transporté sur une île du Danube, l'île Lobau, il y est amputé de la jambe droite par Dominique-Jean Larrey, le chirurgien de la Garde contre l'avis du chirurgien Percy et les réticences d'Yvan le chirurgien personnel de l'Empereur ; mais la gangrène se déclare le lendemain. Il meurt après une semaine d'une agonie entrecoupée de longs entretiens avec un Napoléon extrêmement affecté. Son corps est inhumé au Panthéon. Sa veuve, née Louise de Guéhéneuc, dame d'honneur de l'Impératrice Marie-Louise, refusera tout nouveau mariage.
Lannes a démontré des qualités d'attaquant (Saragosse, Montebello), de chef d'avant-garde (Friedland, Aspern-Essling) ou de manœuvrier (Ulm, Iéna) qui en font, avec Davout, l'un des meilleurs commandants dont ait disposé Napoléon. Son courage physique, ses capacités de meneur d'hommes, son attention au sort de ses soldats le faisaient adorer de ses troupes. D'un tempérament susceptible et coléreux, fier de son franc-parler mais peu doué pour la diplomatie (il fait un médiocre ambassadeur à Lisbonne entre 1802 et 1804), il a eu maintes disputes avec Napoléon à qui il a dès 1805 recommandé une politique de paix.
Comme plusieurs maréchaux sortis du rang ( Augereau, Oudinot, Lefebvre…), il déteste la Cour impériale qui le lui rend bien. Fait duc de Montebello puis prince de Sievers, il refuse toujours de porter ce dernier titre, préférant sa vie de famille à l'idée de se prendre pour un prince. Il demeure cependant d'une fidélité sans faille à la personne de Napoléon qui savait pouvoir compter sur celui que ses soldats appelaient "le Roland de l'Armée". Lannes est jusqu'à sa mort le seul et le dernier des maréchaux à tutoyer son Empereur.
Son corps est inhumé aux Invalides, puis au Panthéon de Paris en 1810 lors d'une imposante cérémonie.

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