Le Livre des Morts

Admin Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 15/05/2005

Très chers Ânes, libres et égaux,

Je recherche toutes informations disponibles sur le livre des morts.
Ce livre a tenu une place prépondérante dans la vie des Egyptiens.

Merci pour votre aide.
Ânalphabète

Admin Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 15/05/2005

Pas de réponse ? Je me permets donc de répondre à ma propre question.

Voici deux sites Internet qui m'ont bien traité le sujet :

http://laudela.par.anubis.free.fr/Html/livre_des_morts.htm

http://www.insecula.com/article/F0000139.html

Les anciens égyptiens croyaient nécessaire la conservation du corps pour la vie dans l’autre monde. La momification permettait de sauvegarder la partie physique et le Livre des Morts aidait la partie spirituelle, l’âme ou BAI, à pouvoir abandonner temporellement la tombe.

farao

Dans l’Ancien Empire, les pharaons étaient les seuls à pouvoir accéder à la vie dans l’autre monde auprès du dieu RÂ. Avec le temps, les nobles et les riches augmentèrent leur pouvoir et obtinrent le privilège de partager avec les rois la vie dans l’Au-Delà.

flower

Cette « démocratisation » continua pendant le Nouvel Empire. N’importe quel égyptiens qui vécut une vie juste avait la possibilité de renaître dans l’autre monde. Pour y arriver, il disposait du « Livre des Morts » que l’on avait l’habitude d’écrire sur des papyrus et qu’on déposait à côté du défunt pour le guider dans l’Au-Delà.
Ce Livre des Morts était un ensemble d’exhortations et formules que l’on avait compilé durant le Nouvel Empire à partir des Textes des Sarcophages du Moyen Empire, qui à leur tour dérivaient des Textes des Pyramides de l’Ancien Empire.
C’était le livre pour sortir au jour.

Le défunt devait se pourvoir de toute sorte d’objets pour offrir prières et offrandes aux dieux pendant sa pérégrination à travers le monde souterrain. Les divinités correspondaient en lui concédant le pouvoir sur les éléments (vent, eau et feu) pour qu’il puisse lutter contre les embûches que les ennemis leur tendaient dans l’Au-Delà.